les clausules, dans Poétique de SJP de Roger Caillois

Bonsoir à tous. Je ne parviens pas à comprendre la dénomination "clausules" à la lecture de Poétique de SJP de R. Caillois. Cette notion fait l'objet d'un chapitre,et je trouve dans mes dictionnaires (rhétorique, poétique, Molinié, Aquien) et autres ouvrages des définitions en lien avec l'idée d'une clôture, ou de la fin, de la chute... Si quelques exemples de R Caillois participent de cette caractéristique, d'autres pas du tout... je suis donc dans l'idée que des subtilités m'échappent..Toute lumière est bienvenue!

Bonsoir à vous, l'abeille ; conformément à ce que vous avez certainement pu trouver dans vos dictionnaires de rhétorique, la clausule est la clôture d'un poème (initialement, d'un quatrain). C'est par extension qu'on a appliqué le terme , comme le fait Caillois, à toute clôture, qu'il s'agisse d'un chant ou même d'une section (dans ce cas, l'utilisation du terme est assez impropre, mais disons qu'il s'agit d'une définition alors extensive).

Je développe ma question. Les clausules citées Par R Caillois et rejoignant l'idée de la fin d'un "propos"-au sens large du terme-:
sur toutes faces de ce monde: fin du verset 7 de V, I 7- Plus d'un masque s'accroît au front des hauts calcaires éblouis de présence: dernier verset de V, II, 6 -Hiver sans thyrses ni flambeaux, hiver sans roses ni piscine: clausule au sens de clôture des 5 séries anaphoriques, mais il existe rupture du verset 22, d'autant plus que les guillemets ne sont pas refermés, l'anaphore reprenant cependant ultérieurement... Pour la suite des exemples et des citations, je ne parviens à trouver le sens de "position terminale", qu'elle soit d'une phrase, d'une période... Qu'on m'ôte cette taie d'aveugle, bonsoir à tous!:

Pour aller au plus simple : pourriez-vous m'indiquer les pages de la Poétique de Saint-John Perse de Caillois où sont cités ces exemples ?

Les clausules, des pages 41 à 48. Merci de votre attention!

Vous parlez bien de Poétique de Saint-John Perse, et non pas de l'édition des Saint-John Perse au programme ? Je voudrais être sûr avant de vérifier... Ce qu'il me faut, ce sont les pages dans le Caillois. Excusez-moi d'insister lourdement...

Oui, je parle bien de l'ouvrage de R Caillois, désolée!

Excusez-moi, mais je n'ai pas encore compris réellement votre question... Caillois indique bien des clausules dans ces pages... Il faut considérer pour les cas que vous indiquez (mais il faudrait préciser la page dans l'édition du concours) le terme "clausule" indépendamment des reprises ultérieures (question des guillemets), l'acception de Caillois étant ici bien extensive : il s'agit bien de fin de formulations, ou même de versets...

Précisez-moi les choses pour que nous puissions en discuter de manière plus attentive. C'est moi qui suis désolé pour le peu de lumière que j'apporte à votre question : le fondement de votre interrogation m'échappe pour le moment, mais je suis sûr que nous pourrons éclaircir tout ça...

Je me permetttais tout simplement d'émettre des interrogations quant à des exemples cités en termes de clausules et que je ne comprends pas dans le sens de cette "catégorisation", c'est-à-dire, en quoi ce sont des clausules: Fraîcheur et gage de fraîcheur V,I, 2,, ou Fraîcheur et signe de fraîcheurV, II, 1. Ah! comme nymphes en nymphose, V, I, 3, verset 24. Etc...R Caillois annonce ensuite les clausules comme des jalons, ce en quoi il est éclairant dans cet ouvrage passionnant! Bonsoir à vous.

"Fraîcheur et signe de fraîcheur" ? Vous êtes sûre ? Donnez-moi la page dans votre édition, s'il vous plaît. Je vous assure que ça irait plus vite...

Ai, à mon grand regret commis in "lapsus clavierolum", il s'agit de "Fraîcheur et source de fraîcheur", dans V, II, 1, page 31 de l'édition au programme. Merci !

Ici, je vous le dis doctement : Caillois se trompe, ni plus ni moins, dans son acception de « clausule » : il ne peut en aucun cas être question ici d’une clausule.

Le critique, grammarien pourtant, aura associé trop vite cette définition très extensive qui est la sienne de la "clausule", avec des choses qui n'ont rien à y voir. Il ne faut pas avoir peur de reconnaître que Caillois s'est trompé, en tout cas moi je le dis ouvertement.

Je m'étais aussi préoccupée d'aller consulter dans les grammaires la notion de clausule. Pour l'instant, je reste sur des recherches très limitées, néanmoins, si je trouve, je ne manquerai pas de vous en faire part. A mon idée, ce serait une voie à explorer.D'autant plus que les citations hors du champ sur lequel nous sommes d"accord sont légion, et me posent la question de ce que R Caillois "range" sous le terme de clausule Merci encore de votre disponibilité, bonsoir!