Bonjour à vous ; je suis réellement désolé de ne pas avoir pu vous répondre pendant qu'il était encore temps. Vous avez certainement dû déjà rendre votre dissertation, et j'espère que vous avez été à même d'apporter à ce magnifique sujet les meilleures perspectives. Pour autant, si encore mes observations peuvent être d'actualité, je vous dirais que les quelques repères que vous aviez brièvement dégagés me semblent tout à fait bien choisis, mis à part peut-être en ce qui concerne Francis Ponge et Cocteau (je n'ai pas compris quels rapprochements vous trouviez avec votre sujet). Avant même de parler de références, j'aurais pour ma part axé le traitement de ce sujet autour de la problématique de la contradiction entre la réputation d'obscurité de la poésie moderne, et son ambition d'une exploration métaphysique toujours plus poussée. Car là résidait le fond de ce sujet : le rapport entre fond et forme en matière de ce que l'on nomme l' "hermétisme" de la poésie moderne, en gros à partir de Baudelaire.
Voilà. J'ai conscience du retard de ma réponse, et j'en suis confus. Mais ces quelques considérations ont pour objet de simplement vous faire part des pistes selon lesquelles j'aurais pour ma part abordé ce sujet, qui est d'ailleurs fréquemment donné en dissertation - cette citation de Saint-John Perse étant même devenue au fil du temps, une sorte de sésame en la matière.
Bien cordialement, Loïc Céry